ATELIER REFUGE

Type de métier :

Paysagiste Concepteur

Zone d’intervention :

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Illustration ATELIER REFUGE

Présentation de l'équipe

L'ATELIER REFUGE EST COMPOSÉ DE MARION HINTZY & LISA FONTANEL, PAYSAGISTES CONCEPTRICES DPLG DIPLÔMÉES DE L'ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE PAYSAGE DE VERSAILLES.

/ MARION HINTZY : Paysagiste DPLG diplômée de l'École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles (2018) et illustratrice.

Elle a travaillé pendant trois années en tant que cheffe de projet au sein d’un bureau d’étude en aménagement à Toulouse, où elle a dirigé des projets et des études urbaines et paysagères. Elle a participé au programme de recherche à l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Toulouse sur la biodiversité en ville (2022).

Lauréate du prix Coup de Cœur du Jury Presse et Green-deal (Jardin le plus éco-responsable) du Festival des Jardins de la Côte d’Azur 2021. Elle est également titulaire d’un BTS Géomètre Topographe (2012).

/ LISA FONTANEL : Paysagiste DPLG diplômée de l'École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles (2018) et plasticienne.

Elle pratique le paysage sur des projets d’espaces publics, en maîtrise d’œuvre et en études urbaines et paysagères à échelles variées. Elle a exercé dans le cadre de grandes agences de paysage, d’urbanisme et d’architecture comme l’agence Devillers et Associés, à Paris ou Grupo Aranea à Valencia (Espagne).

Elle a également travaillé sur de nombreux projets dans le sud de la France, allant de l’Atlantique à la Méditerranée, au sein d’agences Toulousaines (Agence COT et PUVA). Elle est aussi titulaire d’une certification CPGE École Nationale Supérieure Cachan, en Arts et Création Industrielle (Classe Préparatoire aux Grandes Écoles) et enseigne les arts plastiques.

Présentation de l'équipe

Les prestations de l'atelier

1 / ÉTUDES ET COMPRÉHENSION DU TERRITOIRE

• Étude paysagère / urbaine

• Étude bourg-centre / petite ville de demain...

Notre formation de paysagiste DPLG et nos diverses expériences d’études nous ont permis de développer une forte capacité d’analyse des milieux urbains, ruraux, écologiques, géographiques et sociaux-culturels. Nous étudions les structures paysagères et urbaines, les données démographiques et géographiques, les milieux naturels et les écosystèmes, les usages et pratiques de l’espace; afin de donner corps à des grandes lignes de projet qui s’inscrivent dans leurs territoires.

2 / PROJET URBAIN

• Étude préalable

• Étude de faisabilité / PA

• Phases loi MOP...

Notre expérience et notre vision de l’espace et du projet en tant que paysagistes, nous permettent de travailler sur de nombreux projets urbains. En partenariat avec des bureaux d’études, des architectes, des urbanistes et des sociologues; nous apportons notre savoir-faire au sein d’équipes pluridisciplinaires. Nous dirigeons notre travail au service de la définition de l’espace public, des aménagements urbains, de la typologie des circulations douces et des voiries, et dans l’identité et l’inscription du projet dans son territoire, par une stratégie végétale propre à chaque site.

3 / PROJETS DE GRAND TERRITOIRE ET D'ESPACES DE NATURE

• Plan paysage

• Étude grand paysage

• Charte paysagère/urbaine...

Chaque paysage est un agencement de plusieurs plans : du plan proche (le premier plan) au plan le plus éloigné (le grand paysage). Chaque plan se compose de relief, de vie, de nature, d’eau, de patrimoine, de culture. Chaque plan s’imbrique dans le suivant sans rupture. Le grand paysage est un « saut d’échelle au-delà des pratiques de conception tournées vers des objets spatiaux a priori cernables tels que des jardins, des places, des parvis ou les espaces publics de quartiers » (Le Grand Paysage en Projet: Histoire, Critique et Experience, Alexis Pernet, 2014, p. 18). La prise en compte de cette échelle est incontournable en raison de l’histoire et de la géographie de chaque territoire. C’est à cette échelle que se traitent le mieux les préoccupations sociales et environnementales qui y sont les plus pressantes : changements climatiques, expansion et densification urbaines, réconciliation avec les grandes entités de nature... A la croisée des pratiques de l’urbanisme, de l’écologie et de la sociologie, nous décryptons ces plans de paysage, leur composition, leurs spécificités et leurs limites; de façon à mieux les mettre en scène, les préserver, les gérer ou les consolider.

4 / CONSEILS, PÉDAGOGIE ET PROJETS PARTICIPATIFS

• Assistance à maîtrise d’ouvrage

• Concertation/ateliers participatifs/réunions pbliques

• Production d’outils de communication (flyers/montages vidéo/expositions/panneaux de présentation...)

Nous mettons à profit nos compétences et savoirs-faire dans le cadre d’études, de missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage ou de missions de conseil auprès de collectivités publiques, d’architectes, de promoteurs, etc. Nous apportons donc une aide en matière d’aménagements d’espaces publics, d’intégration de nature et agriculture en ville, de gestion, de mise en valeur et de protection des espaces naturels, de préconisations de traitement des espaces extérieurs, qu’ils soient privés ou publics, à grande ou petite échelle.

Les prestations de l'atelier

Nos valeurs et engagements

LES CONVICTIONS QUE NOUS DÉFENDONS AU SEIN DE L'ATELIER REFUGE DÉTERMINENT LE SENS QUE NOUS DONNONS AUX PROJETS, ELLES NOUS GUIDENT ET FAÇONNENT NOTRE VISION DU PAYSAGE.

1. LE GOÛT DU RISQUE

Tous les territoires sont soumis avec plus ou moins d'intensité, aux risques naturels. Qu'il s'agisse d'inondations en bords de cours d'eau, d'incendies et feux de forêts, d'érosion par vents violents, de vagues puissantes de chaleurs et de sècheresse, ou encore de montée des eaux sur les littoraux; ces risques deviennent des composantes de premier ordre de gestion et de projets pour les territoires.

Il s'agit d'en comprendre la nature et la puissance pour chaque territoire, afin d'en faire de véritables axes de réflexion d'étude et de projet, pour non plus subir mais composer avec, et parfois même anticiper et réduire leur impact.

2. IMBRICATION DES ÉCHELLES

Chaque paysage est un agencement de plusieurs plans : du plan proche, le premier plan, au plan le plus éloigné, le grand paysage. Chaque plan se compose de relief, de vie, de nature, d’eau, de patrimoine, de culture. Chaque plan s’imbrique dans le suivant sans rupture.

La prise en compte de l'échelle du grand paysage est incontournable en raison de l’histoire et de la géographie de chaque territoire. C’est à cette échelle que se traitent le mieux les préoccupations sociales et environnementales qui y sont les plus pressantes : changements climatiques, expansion et densification urbaines, réconciliation avec les grandes entités de nature...

À la croisée des pratiques de l’urbanisme, de l’écologie et de la sociologie, nous décryptons ces plans de paysage, leur composition, leurs spécificités et leurs limites; de façon à mieux les mettre en scène, les préserver, les gérer ou les consolider.

C'est en comprenant les enjeux à grande échelle que nous pouvons réaliser des projets au plus près des réalités de terrains, jusque dans le plus petit détail de conception.

3. LA POÉTIQUE DE LA CONTRAINTE

La contrainte peut être multiple et provenir de différentes situations. Elle peut être climatique ou environnementale (sècheresse, inondations...), elle peut être physique (topographie complexe, constructions parasites, friches...), elle peut également être organisationnelle (flux importants, conflits d'usages...), ou bien des choses encore.

La contrainte, quelle qu'elle soit, laisse place à l'inattendu, au renouveau pour chaque situation, à l'unicité de la proposition de projet qui en découle. Elle n'est plus une faiblesse, mais devient une véritable force quand on sait en tirer parti, elle stimule la création et parfois-même, devient le fil rouge d'un projet.

4. RÉSILIENCE

La résilience, en écologie, est la capacité d'un système vivant (écosystème, population, biosphère...), à retrouver les structures et les fonctions de son état de référence après une perturbation. Et ces perturbations sont multiples et croissantes : fortes chaleurs et sècheresse, inondation, invasion biologique, pollution...

Une faible résilience peut conduire un système écologique, à changer profondément de structure et de fonctionnement après une perturbation. Cette faible résilience peut être favorisée par les activités humaines. De manière générale, la diversité et la complémentarité des organismes présents dans un milieu, sont les gages d'une meilleure capacité de résilience.

Nous nous devons donc, pour chaque situation, chaque projet, de veiller au bon maintien des équilibres des écosystèmes, de les protéger et de les restaurer.

La résilience, quand elle est au cœur du projet de paysage, assure une longévité et une évolution en adéquation avec les milieux et territoires de projets.

Il existe plusieurs moyens de favoriser la résilience d'un milieu :
- Le génie écologique, qui permet une accélération des processus de résilience naturels en s'inspirant directement du fonctionnement naturel (renaturation de berges, enrichissement des sols, développement des espèces pionnières...).
- Les corridors de biodiversité, qui permettent de restaurer des connectivités écologiques fonctionnelles d'un écosystème, aux différentes échelles du territoire (local, régional, national, supranational) enjeu de la trame verte et bleue en France.

5. VOIR PAR LE MOUVEMENT

«Le territoire, tout surchargé qu’il est de traces et de lectures passées [...], ressemble plutôt à un palimpseste.» André Corboz, Le territoire comme palimpseste et autres essais, 2001.

Le paysage est en mouvement perpétuel. Il s’agit là d’une notion à prendre absolument en considération.
Que l’on agisse dessus ou non, le paysage change et ce à plusieurs échelles.

De ces évolutions, nous en percevons certaines, avec un délai de compréhension plus ou moins long, mais surtout, beaucoup d’entre elles se situent à une échelle macro ou micro et nous avons du mal à les saisir.

Ces évolutions sont dues en partie aux pratiques et usages humains (exploitation des sols et des ressources, gazeuses, minérales, végétales, animales, urbanisation et développement des structures viaires, tourisme, déplacements et propagation d’essences végétales...).

Même la protection d’un espace naturel ne permettra pas d’éviter le mouvement. Il sera par exemple généré par le changement climatique et l’adaptation des espèces végétales et animales, essoufflement des cours d’eau... Ou encore par les éléments, le feu, le vent, l’eau (érosion, crues).

Il s’agit donc, avant n'importe quel dessin de projet, de comprendre comment le paysage s’est formé à tout point de vue, et comment il fonctionne aujourd’hui. Nous devons décortiquer l’histoire d’un paysage, lire les couches de son évolution.

Nos valeurs et engagements
Illustration ATELIER REFUGE